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Every Breath You Take

Groupe : Police | Album : Breakin’ Away | Batteur : Stewart Copeland


La Magie Percussive de « Every Breath You Take » : Une Ode au Génie Rythmique de Police

Lorsque l’on évoque le morceau emblématique « Every Breath You Take » de Police, l’attention est souvent captivée par la voix envoûtante de Sting et les mélodies enchanteresses de la guitare. Cependant, derrière ce chef-d’œuvre se trouve un aspect souvent sous-estimé, mais tout aussi essentiel à son charme inimitable : le jeu de batterie exceptionnel de Stewart Copeland.

Le Batteur Magicien :

Stewart Copeland, le batteur et fondateur de Police, a apporté une dynamique unique à la formation avec son style polyvalent et son sens aigu du rythme. « Every Breath You Take » est l’exemple parfait de son génie rythmique. Sa batterie devient un instrument à part entière, créant une toile rythmique qui enveloppe l’auditeur dans une ambiance envoûtante.

Le Groove Hypnotique :

Dès les premières mesures, le battement régulier de la caisse claire crée une pulsation hypnotique. Copeland utilise la batterie comme un métronome humain, établissant un rythme qui devient le socle solide sur lequel le reste de la musique se construit. Cette régularité apparente est cependant entrecoupée de subtilités rythmiques, donnant une impression de fluidité et d’énergie constante.

Les Subtilités Rythmiques :

Une caractéristique distinctive du jeu de Copeland dans « Every Breath You Take » réside dans ses subtilités rythmiques. Les accents qu’il place sur la charleston et la caisse claire créent une dynamique qui maintient l’intérêt tout au long de la chanson. Les petits changements dans l’intensité et la texture rythmique ajoutent une dimension organique et vivante à la composition, élevant le morceau à un niveau supérieur.

L’Art de la Construction Progressive :

La structure du morceau offre également une plate-forme idéale pour le talent de Copeland. Le crescendo subtil dans son jeu de batterie accompagne la montée en intensité émotionnelle de la chanson. Des roulements de caisse claire étendus et des frappes accentuées créent une tension palpable, intensifiant l’impact émotionnel du morceau jusqu’à son apogée.

Bien que souvent relégué au second plan derrière la voix distinctive de Sting et les mélodies accrocheuses de la guitare, le jeu de batterie de Stewart Copeland est une pièce maîtresse de « Every Breath You Take ». Son sens inégalé du rythme et ses subtilités percussives transforment la chanson en une expérience sonore captivante. En reconnaissant le rôle crucial de la batterie dans ce classique intemporel, on découvre une nouvelle dimension de la richesse musicale de Police.

Every Breath You Take


Stewart Copeland

Le Rythme Intemporel d’une Légende Musicale

Stewart Copeland, batteur émérite et compositeur prolifique, a laissé une empreinte indélébile sur le monde de la musique. Né le 16 juillet 1952 à Alexandria, en Virginie, Stewart Armstrong Copeland a grandi dans une famille où la musique était une passion partagée. Son père, Miles Copeland Jr., était un agent de la CIA. Mais c’est la passion pour la batterie qui a captivé le jeune Stewart dès son plus jeune âge.

La carrière de Stewart Copeland a décollé dans les années 1970. Lorsqu’il a cofondé le groupe The Police avec le chanteur et bassiste Sting, ainsi que le guitariste Andy Summers. Leur fusion unique de rock, reggae et new wave a rapidement captivé le public. Propulsant ainsi le groupe au sommet des charts internationaux. Stewart, avec son style de batterie énergique et innovant, est devenu le moteur de la puissance musicale de The Police.

La reconnaissance mondiale est venue avec des albums emblématiques tels que « Outlandos d’Amour », « Reggatta de Blanc » et « Ghost in the Machine ». Le morceau « Every Breath You Take » a été un énorme succès, remportant plusieurs Grammy Awards. La combinaison distinctive du jeu de batterie de Stewart, combinée à sa capacité à créer des rythmes entêtants, a contribué à définir le son caractéristique de The Police.

Au-delà de sa réussite avec le groupe :

Stewart Copeland a également exploré d’autres horizons musicaux. Il a travaillé sur des projets solos et en composant des bandes sonores pour des films et des séries télévisées. Sa polyvalence musicale a été démontrée dans des projets tels que « Rumble Fish » de Francis Ford Coppola. Mais également « Wall Street » d’Oliver Stone. Sa capacité à fusionner différents genres et à expérimenter avec des sonorités nouvelles a solidifié sa réputation en tant que musicien visionnaire.

Le succès n’a pas été sans son lot de défis. Les tensions au sein de The Police ont finalement conduit à la dissolution du groupe en 1986. Cependant, cela n’a pas marqué la fin de la carrière de Stewart Copeland. Il a continué à évoluer en tant qu’artiste. S’aventurant dans des collaborations avec d’autres musiciens et en formant des groupes éphémères.

La carrière solo de Copeland a également été marquée par des projets audacieux. Tels que la création de la formation animée par des percussions « Orchestralli ». Sa capacité à transcender les frontières musicales conventionnelles et à explorer de nouveaux territoires a maintenu son influence sur la scène musicale.

En plus de ses exploits musicaux

Stewart Copeland est également un auteur accompli. Son autobiographie s’intitule « Strange Things Happen: A Life with The Police, Polo, and Pygmies ». Elle offre un regard intime sur sa vie tumultueuse et sa carrière musicale. Il partage des anecdotes fascinantes sur les hauts et les bas de la célébrité. Il offre également aux fans un aperçu rare de l’homme derrière la batterie.

Aujourd’hui, Stewart Copeland continue d’inspirer les générations futures de musiciens. Sa contribution à la musique reste incontestablement indélébile, et son influence est évidente dans la diversité des genres musicaux contemporains. En tant que batteur légendaire, compositeur innovant et esprit créatif, Stewart Copeland demeure une figure emblématique dont l’impact musical perdurera au fil des décennies.


En ce qui concerne le groupe Police plus largement :

Le groupe Police a marqué l’histoire de la musique avec son mélange distinctif de rock, de reggae et de new wave. Fondé à Londres en 1977, ce trio emblématique était composé de Sting au chant et à la basse. De Andy Summers à la guitare et Stewart Copeland à la batterie. Leur ascension fulgurante dans le monde de la musique les a propulsés au rang de légendes. Marquant les esprits par leurs mélodies percutantes, leurs paroles poétiques et leur énergie sur scène.

Leur premier album, « Outlandos d’Amour », sorti en 1978, a été un succès retentissant. Porté par des singles à succès tels que « Roxanne » et « Can’t Stand Losing You », l’album a introduit le style unique de Police. Celui-ci combinait des éléments de rock, de punk et de reggae. La voix distinctive de Sting, les riffs de guitare captivants d’Andy Summers et les rythmes dynamiques de Stewart Copeland ont immédiatement captivé un large public.

Leur deuxième album, « Reggatta de Blanc », sorti en 1979, a consolidé leur succès. Ce disque a produit des tubes comme « Message in a Bottle » et « Walking on the Moon ». Démontrant la capacité du groupe à créer des chansons à la fois accrocheuses et émotionnellement profondes. L’influence du reggae était de plus en plus perceptible dans leur musique, ajoutant une dimension nouvelle et envoûtante à leur son.

Les années 80 :

En 1980, Police a sorti « Zenyatta Mondatta », un album qui a solidifié leur statut de superstars internationales. Des titres comme « Don’t Stand So Close to Me » et « De Do Do Do, De Da Da Da » ont dominé les charts. Ils ont fait de cet album un pilier de la musique des années 80. Leurs performances live étaient électrisantes, captivant le public avec une énergie brute et une présence scénique indéniable.

Leur quatrième album studio, « Ghost in the Machine » en 1981, a montré une évolution dans leur son. Des morceaux comme « Every Little Thing She Does Is Magic » ont exploré des territoires sonores plus pop. Tout en conservant l’essence distinctive de Police. Les paroles introspectives et les mélodies accrocheuses ont continué à séduire les fans du groupe à travers le monde.

L’année 1983 a vu la sortie de leur cinquième et dernier album studio, « Synchronicity ». Ce disque est devenu l’un des albums les plus vendus de tous les temps. Porté par des titres emblématiques comme « Every Breath You Take », « King of Pain » et « Wrapped Around Your Finger ». « Every Breath You Take » en particulier, avec son refrain obsédant, est devenu un hymne et a remporté plusieurs Grammy Awards.

De fortes peronnalités :

Cependant, malgré leur immense succès, les tensions entre les membres du groupe étaient palpables. Les personnalités fortes et les désirs artistiques divergents ont contribué à des frictions internes, menant à la dissolution de Police en 1986. Sting a poursuivi une carrière solo fructueuse, Andy Summers a exploré différents projets musicaux, tandis que Stewart Copeland s’est aventuré dans la composition pour le cinéma et la télévision.

L’héritage musical de Police perdure :

Malgré leur séparation,, leurs chansons continuent de résonner à travers les générations, influençant de nombreux artistes contemporains. Leur capacité à fusionner différents styles musicaux tout en créant des compositions intemporelles a solidifié leur place parmi les légendes de la musique rock.

La réunion sporadique du groupe pour des événements spéciaux a suscité l’enthousiasme des fans, ravivant l’excitation pour leur musique emblématique. Leur impact culturel et musical demeure indéniable, et leur parcours fulgurant continue d’inspirer et d’influencer de nouvelles générations d’artistes. L’histoire de Police est celle d’un trio musical emblématique qui a réussi à capturer l’essence de leur époque et à laisser une empreinte indélébile dans l’histoire de la musique.


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