Creepy Mojo « The Devil We Know » Album
enregistré & mixé par Yaël « Grave Clave » Mothes
masterisé par Alexis Bardinet à Globe Audio Mastering
3ème single : MY BAD
Commitment and free will…
« […]ce titre qui démarre avec un harmonica sur l’intro. Folk + harmonica, on est évidemment aspiré par l’univers de Dylan. Pourtant la comparaison disparait rapidement pour laisser place à un morceau plus pop indé, très 90’s.
[…]Le propos s’entend à plusieurs niveaux. La nécessité d’être raccord avec son auditoire quitte à dire des choses consensuelles […] (la m fameuse pression sociale, sous-titre de la chanson) ou encore le besoin d’être soutenu sans réserve dans ses prises de position par ses proches. Dans les deux cas, les questions de la confiance en soi […] et de l’engagement sont posées. »
2nd single : WICKED MINDS
« Wicked Minds que l’on pourrait traduire comme « la perversion de l’esprit » […]illustre une autre part d’ombre des Hommes. […]La conclusion du morceau sonne comme une leçon retenue, celle de ne plus s’imposer et d’accepter l’autre tel qu’il est. Le texte est simple, fluide mais assez bouleversant. […]Creepy Mojo nous dévoile les petits travers de l’Homme. Sans complaisance ni fausse modestie. Il en a conscience et en assume le poids. Mieux, il cherche à s’en défaire et son mea culpa, n’en est que plus juste. »
1er single : ALL PASSENGERS
« Soyons tout à fait clair, ce morceau est une merveille et cela ne souffre aucune contestation. Pourquoi ? Eh bien, parce que je vous le dis… Comment ça ? Ça ne suffit pas ? Attention, vous commencez à me chauffer. Je suis quand même classé 15-4 en judo alors c’est vous dire si je suis prêt pour la chicane… Si ce morceau est exceptionnel, c’est avant tout en raison de sa musique. On démarre avec une chanson pop avant de tourner à une forme de déchaînement rock indie aux accents californiens portée par des guitares, une basse et une batterie. La structure du morceau, bien que plus classique que les précédentes enchaînant couplets et refrains, est d’une efficacité rare en raison de son ingrédient magique qui fait toute la différence.
Lors des refrains la métrique passe de 4 à 3 temps sur certaines phrases. Supprimer ce simple temps donne un allant formidable au morceau. Solaire et optimiste, il confirme que le personnage de Creepy Mojo reste capable d’un enthousiasme enfantin. Il y est question de souvenirs d’enfance lors d’un voyage. Celui-ci est-il réel ? Imaginaire ? Amoureux ? Emotionnel lors de la découverte d’un artiste ou de son œuvre ? Sans doute un peu tout cela. Ici le voyage semble plus important que la destination et définit l’objet même des ambitions musicales de son auteur « awakening your soul, make a deal with illusion » La musique, toute en progression, est un parfait condensé des sons indie 90’s avec des accents rétro. Il y a un côté Pixies dans son efficacité redoutable.
Léo Romand : guitares, basse
La ligne de basse du morceau est grandiose, les guitares ont un effet antidépressif quasi immédiat et s’accumulent avec gourmandise. La batterie, au service du morceau, souligne avec précision sa progression et son incroyable changement de rythme du refrain. Ce morceau envoie du bonheur pendant 5 minutes qui paraissent pourtant si courtes. « Greatful for the ride » conclue le « Mojo Flippant ». On peut dire qu’il nous aura enlevé les mots de la bouche.
Guillaume Huckel : batterie
À l’enregistrement, mixage et production on retrouve le boss Yaël « Grave Clave » Mothes (qui finira par choisir un vrai nom de scène crédible si nous continuons à le harceler). Et pour parfaire tout ça, Mister Alexis Bardinet de Globe Audio s’est chargé du mastering.
Le résultat combiné de ces deux passionnés et de Creepy Mojo donne un son 70’s parfaitement adapté au projet. L’usage d’un enregistreur à bandes d’époque ajoute le grain idéal aux morceaux. Si le diable se cache dans les détails, le sérieux d’un projet le fait tout autant. »
– Hubert Jaulin